Compte tenu de son implantation au cœur de l’arc alpin, la Suisse subit des répercussions du changement climatique supérieures à la moyenne. Les conditions climatiques en pleine mutation impactent aussi directement le vol libre. La FSVL prend ce sujet très au sérieux et participe à la protection du climat.
Situation initiale
Les mutations attendues des conditions météorologiques dues au changement climatique, selon l’état actuel des recherches scientifiques, auront aussi un impact sur les conditions de vol et donc sur le vol libre. Il faut notamment s’attendre à des conditions de vol plus exigeantes au cours des mois d’été.
D’une manière générale, le changement climatique va accentuer les conflits liés aux droits d’usage en montagne. Pour nous libéristes, aborder ces défis de manière proactive constitue un avantage si nous voulons pouvoir maintenir des conditions optimales pour la pratique de notre sport. La FSVL approuvé le «Document de synthèse Climat 2022plus» en conséquence.
La FSVL agit
Le «Document de synthèse de la FSVL Climat 2022plus» établit trois piliers pour son engament:
- Réduction
- Établissement d’un bilan CO2
- Réduction systématique du CO2 au secrétariat
- Compensation des émissions
- Adaptation des règlements FSVL (frais de gestion, choix des prestataires de service, p. ex.)
- Zéro émission nette à l’horizon 2050
- Adaptation
- Créer des bases de connaissances relatives à l’impact concret du changement climatique sur le vol libre
- Réunir les premières estimations concernant les terrains de décollage et d’atterrissage qui pourraient être particulièrement menacés par le changement climatique
- Sensibilisation et coopération
- Attirer régulièrement l’attention des membres sur les répercussions du changement climatique sur la pratique du vol libre
- Informer des risques inhérents
- Échanger des savoir-faire avec d’autres fédérations
Mobilité
La plupart des libéristes ne peuvent pas s’envoler depuis le pas de leur porte, ils doivent parfois se déplacer assez loin. Dans le domaine du sport et des loisirs, la mobilité constitue l’un des facteurs majeurs en termes d’émission de CO2. Plus d’un tiers des distances parcourues chaque jour en Suisse est dû au trafic lié aux loisirs.
Se déplacer en transports en commun ou pratiquer le covoiturage, par exemple, permet de réduire sensiblement les émissions de gaz à effet de serre. D’autres conseils relatifs à une pratique écologique du vol libre sont disponibles dans la brochure correspondante.